La Souffrance sans frontière sociale
- Sébastien HELFER
- 10 juin 2017
- 6 min de lecture

Contagieuse, virulente, foudroyante, sournoise, sans prévenir, sans barrière, sans limite, elle ce propage comme un virus, elle agit comme une addiction, elle évolue en permanence, elle s'adapte au quotidien, incontrôlable quand elle décide d'envahir une personne, une famille ...
Plus rien ne l'arrête, aucune classe sociale n'est épargnée, aucune culture ne peut s'en défendre, elle touche toutes et tous ... Nous plonge dans une souffrance extrêmement difficile, douloureuse ...
Dont la manifestation est progressive et insidieuse.
Une lutte sans précédent, un épuisement total, une lassitude apparente, un mouvement de plus en plus faible, un horizon de plus en plus lointain, une lumière de plus en plus sombre ... Un air irrespirable, toxique ...
Alors que faire pour lutter contre ce fléau ? Comment s'en prévenir ? Comment réagir quand on se sent menacé, attaqué ? Quand ce tourbillon nous entraîne dans une spirale infernale jusqu'au abîmes "de l'enfer" ? Vers qui s'adresser ? ... Pourquoi ce sort s'acharne t'il sur nous ?
Définition
Fait de souffrir, état prolongé de douleur physique ou morale : Avoir sa part de souffrance dans l'existence. Larousse
Plusieurs Identités :
La souffrance psychologique, émotionnelle, sexuelle mais aussi physique.
Plusieurs Origines :
La souffrance se transmet par une relation inter-générationnelle, par un héritage archaïque, ancestral, par un mouvement societal, par une évolution classique et ordinaire au quotidien ... Un traumatisme, un deuil ... Une histoire.
Plusieurs Caractéristiques :
La souffrance peut être psychique ou physique. Mais dans les deux cas, elle désigne une douleur plus ou moins forte ressentie par un individu en réaction à un traumatisme avéré ou un traumatisme potentiel.
Parmi les souffrances psychologiques, on peut classer le stress, le deuil ou encore l'ennui.
Dans le cadre des souffrances de type physique, la nausée, les démangeaisons, les difficultés respiratoires constituent des exemples probants.
La souffrance est généralement mesurée en fonction de trois paramètres distincts : l'intensité, la fréquence et la durée.
C’est parce que la souffrance, au sens le plus élevé de sa définition, ne possède ni frontière, ... ni limite, frappe chacun d’entre nous avec force et violence ... Mais y'a t-il eu au moins un signal d'alerte ? Si oui, comment se fait-il que je ne l'ai pas perçu ?
De Multiples Conséquences :
Elle nous rend vulnérable, fragile, soumis(e) ... nous épuise à un point ou l’on finit par en oublier l'origine des maux. Subir son évolution au quotidien par mécanisme ? Par obligations ? Par nécessités ? Par fatalités ?... Par habitudes ? Pour sur-vivre tout simplement !
La souffrance ne donne pas d'importance aux besoins et aux émotions de l'autre. Elle attaque tout types d’individus, de personnes, de classes sociales même les plus élevées d'une société, contrairement aux idées reçues à ce sujet.
Seuls les moyens mis en place par la famille diffèrent en fonction du statut de cette dernière, plus financiers que sociétaires, mais à quelle prix pour la personne (enfant et adulte) ?
Ces moyens participent-ils réellement à une prise en charge de cette souffrance ?
" L'argent ne fait pas le bonheur " car la prospérité matérielle n'implique pas le bien être, le « vrai contentement ».
Pour ne plus souffrir, jusqu'ou l'être humain est-il capable d'aller ? Quel moyen va t-il se donner ?
Un constat bien réel :
La facilité a trouver des excuses, des solutions à repousser une échéance innévitable, de l'énergie dépensée à ce convaincre que le mal-aise ne nous atteint pas et dans le pire des cas, ce persuader que cette histoire n'est pas la notre afin de l’enfouir, l’enfermer au plus profond de soit. Est ce vivre sa vie de se retrouver dans ce schéma ? ou plutôt celle de la souffrance que nous sommes en train de jouer !
Cette anesthésie, mentale et physique, ne fera que repousser l’échéance ultime d’affronter, un jour, ce qui deviendra des années plus tard ce que l’on nomme familièrement " les fantômes du passé " ou " traîner de vieilles casseroles ".
" Il n'est jamais bon de remuer les fantômes du passé " bon ou mauvais conseil ?
Elle nous contraint avec force à agir contre notre gré sans respecter nos droits les plus humanisés.
Il vaut mieux laisser son état mental ce dégrader ou se donner les moyens de contre attaquer ?
Il est bien connu que la fuite semble beaucoup accessible d’accès que l’affrontement, il est plus facile de repérer, de déceler, de parler et même aller jusqu'à critiquer, juger et le comble de tout : de trouver des solutions aux problématiques de son entourage le plus souvent basées sur des reproches accompagnées d'un ton hautin , sur de soi avec un aplomb sans précédent ...
" Moi à ta place je ferai comme ci ... comme ça ... mais pas comme ceci ... ni comme cela ... crois moi, je sais de quoi je parle ! "
" On voit la paille dans l'œil de son voisin, mais pas l
a poutre dans le sien "
Agir c’est ouvrir la porte à une guérison, faire face c’est trouver le courage d’accepter notre faiblesse pour mieux la comprendre, l’apprivoiser pour éviter de la re-produire, de la transmettre, inconsciemment bien sûr !
" OUI en ce qui me concerne ", même si cela demande des efforts, beaucoup d'efforts et beaucoup et encore beaucoup de temps, car le(s) résultat(s) de cette lutte acharnée, après des tensions, du stress, des nuits sans sommeil, agitées, des sueurs, des douleurs émotionnelles insoupçonnées voir insoutenables ...
Apparait un horizon lumineux, clairvoyant, limpide, sans vague, d'un calme apaisant ...
Une "nouvelle" vie continue, notre vie, votre vie, sa vie ...
Au niveau de la famille :
La souffrance familiale reste le plus souvent inodore et difficilement détectable grâce aux nombreuses barrières mises en place par la personne elle-même pour, justement, éviter d’attirer une attention quel qu’en soit le motif.
Cette douleur s’installe au fil du temps, ce qui provoque chez l’enfant, au sens large du terme, une modification permanente à des fréquences de plus en plus rapprochées de son comportement, qui le place en difficulté dans son environnement familiale, culturel ... scolaire se caractérisant par des faits bien connus de tous (isolement, violence, absentéisme, baisse des résultats scolaires, manipulation, mensonge etc.).
Il devient de plus en plus fragile et vulnérable ce qui le transforme en une proie facilement maniable auprès d’un public peu recommandable qui le soumettra à exercer des tâches illicites, afin de servir leur propre cause, que le jeune acceptera sans hésiter puisque ce protocole mis en place lui permet d’exister.
Une existence illusoire, basée sur la manipulation, reste un danger d’une intensité élevée, beaucoup trop pour que ce jeune public, déjà bien fragilisé par sa problématique de base, puisse s’extraire seul de cet engrenage, dont les conséquences sont le plus souvent dramatiques pour éviter d’utiliser le terme " fatal ".
Par conséquent, les professionnels en lien avec les familles sont capables de repérer, de détecter une relation dite « difficile » grâce à une proximité quotidienne.
Leurs connaissances aigues de la problématique intrafamiliale, font d’eux des personnes ressources, de réels partenaires, pour orienter, souvent sous forme de complémentarité, la famille vers la tierce personne spécialisée dans ce domaine pour une prise en charge globale par l’accompagnement éducatif.
Pourquoi faire appel à un professionnel Éducatif ?
NOUVELLE ÉTAPE vous répond :
Accompagner les parents en difficulté grâce à des actions de soutien à la parentalité, durable ou passagère, dans leur rôle éducatif quotidien auprès de leurs enfants.
Rendre à la famille sa place, la place de chacun dans l’espace qui lui est réservé, dédié au niveau de la société en lui transmettant la bonne information, une meilleure visibilité, une nouvelle lecture des codages imposés par le système qui a tendance à décourager, démotiver la famille face à cette complexité.
Transmettre au jeune public une meilleure connaissance à travers l’information, la prévention, par une communication bilatérale adaptée à chacun, de sujets souvent « tabous », déviés, reportés voir enfouis, pour ne par dire oubliés, par l’adulte de référence.
Créer, re-nouer, consolider le lien familial inter-générationnel, mais aussi entre les différentes personnes (institutions multiples) qui gravitent autour de la famille, de l’enfant afin de faciliter un échange de meilleure qualité sur une base constructive et évolutive.
Le Conseiller Socio-Éducatif de NOUVELLE ÉTAPE agit avec la famille en endossant le rôle de la tierce personne de référence, afin d’établir un diagnostic éducatif avec la famille (parents – enfants).
Pour la suite de la prise en charge et à titre de complément d’information sur les méthodes utilisées, je vous invite à vous rendre sur les pages « Prestations » « La prise en charge » du site internet.
Définition de la tierce personne :
Elle s'ajoute, elle est étrangère à un ensemble de deux personnes, de deux groupes.
Demander, solliciter, faire appel ... s'adresser à une tierce personne pour régler un problème.
À méditer :
« À vouloir oublier, on finit par oublier, soit-même, ce que nous devions oublier. »
Je vous aide : petit à petit, l'oiseau fait son nid ... Trouvez qui est l'oiseau et vous aurez compris un des mécanismes neurologiques de notre système nerveux central, mit à rude épreuve pendant toutes ces années.
Encore un peu d'aide : il est responsable de la disparition progressive des capacités d'orientation dans le temps et dans l'espace, de reconnaissance des objets et des personnes, d'utilisation du langage, de raisonnement, de réflexion ...
Vous avez trouvez ... Bravo et pas de panique, il n'est jamais trop tard pour prendre soin de soi. À vous maintenant de poursuivre ...
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